Antisionisme et antisémitisme.

Publié le par Ali

Devant l’inlassable propagande sioniste il n’est pas mauvais d’insister sur une sémantique mise volontairement à mal.
Les sionistes traitent volontiers l’adversaire de leur doctrine, d’anti-sémite. Ce faisant ils opèrent consciemment l’amalgame entre l’antisionisme et l’antisémitisme.
L’antisémitisme consiste à opérer une discrimination basée sur la religion et/ou la race. C’est une attitude raciste et est en soi totalement condamnable.
L’antisionisme est une attitude politique qui conteste la prétention de certains tenants du judaïsme à s’octroyer ipso facto un titre de propriété sur une partie du Moyen-Orient au motif que cette dernière est expressément mentionnée comme telle dans leur livre sacré.
Ce faisant, les sionistes opèrent une discrimination basée sur la religion.
C’est un acte qui s’apparente au racisme.
S’opposer au sionisme n’est pas un acte anti-juif, c’est reconnaître le droit des derniers habitants de la Palestine à revendiquer le retour de ce qui leur a été volé en 1948 et à supporter leur action en dédommagement.
C’est dénoncer le caractère intolérable d’une doctrine qui permet à tout un chacun, pour autant qu’il se réclame du judaïsme, à s’installer en Palestine, à proclamer cette terre sienne sans pour autant justifier d’une attache  quelconque sinon religieuse.

2.0

Les sionistes ont tout intérêt à opérer l’amalgame entre anti-sémitisme et anti-sionisme. Toute critique de « l’Etat d’Israël », toute dénonciation de leurs crimes et spoliations est, sans plus, cataloguée comme une atitude anti-juive, donc raciste et condamnable en tant que telle…
Ils excellent dans cet argumentaire qui est aussi fallacieux que de mauvaise foi.
En fin de compte c’est l’injure de racisme qui devient leur dernier mot.
Curieux d’être traité de raciste par ceux là même qui le mettent en pratique…
Comme quoi…

2.03
Rabbins antisionistes ou antisémites ?



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