Le temps de la "Grande "Parodie"...

Publié le par Ali





Une parodie, si j’en crois le Robert, est une imitation burlesque ou une contrefaçon ridicule. Ce dernier ne tuant pas, je m’explique, dès lors, sa force, vigueur  et permanence.

Elle est partout, cette parodie, mettons simplement en exergue ses manifestations les plus évidentes :

Parodie de la démocratie.

On nous en met et remet à chaque plat de cette démocratie. Quelle chance n’avons-nous pas de vivre sous les auspices de cette généreuse et juste doctrine, que des peuples opprimés nous envient au point qu’ils mourraient volontiers pour elle !

Que ces braves gens attendent un peu avant de mourir, car de démocratie, nous ne jouissons que du nom.

Démocratie dit élections, ces dernières impliquent une communication permanente qui coûte très cher,  plus cher même qu’une campagne électorale dont les frais, à chaque échéance s’envolent ! Tout ça pour avoir le plaisir de mettre un bulletin dans l’urne tous les quatre ou cinq ans. Ce bulletin, en fait, profite à des partis, dont nous ne savons pas grand chose, surtout s’ils sont nationaux, grands, importants, participant au pouvoir en place etc…

Ce sont les partis qui dressent les listes électorales, choisissent les candidats au terme de discussions de couloirs, plus ou moins secrètes, plus ou moins sereines, dont je vous épargne les détails.

Peut-on encore parler de démocratie quand 10% à peine de nos textes législatifs en France émanent du Parlement national ? Et encore nous faut-il tenir compte que dans ces 10%, il y a les ratifications automatiques dans le droit national des directives européennes qui nous viennent en droite ligne de Bruxelles ! Et ce droit communautaire prend de plus en plus de place…

Justement, venons-en à l’Europe de Bruxelles, ses lobbies, sa Commission, son opacité et son langage abscons.

Que savons-nous au juste de cette Europe qui régule nos fromages, tomates, voitures, cabillauds, boutons de culotte et autres accessoires indispensables à notre vie quotidienne ?
Peu de choses, mes amis, très peu de choses. Or, le droit qui encadre nos relations de tous les jours entre nous, Français, les autres membres de l’Union et le reste du monde, ce droit se prépare, tranquille ! dans les couloirs de la Commission de Bruxelles, dans un affreux immeuble du nom de Berlaymont et ces textes sont rédigés dans un charabia qui ne s’adresse qu’à de fins experts seuls à même de le déchiffrer et comprendre, encore que ce « comprendre » ne se matérialise qu’au terme de nuits blanches de réunions et négociations d’éclaircissements.

Voilà ! Vous votez, une fois tous les quatre ans et puis vous la fermez et si vous essayez de comprendre ce qui se passe, retournez en faculté étudier sérieusement ce qui se mijote dans votre dos.
Parodie de démocratie !

Cette démocratie dont on vous parle sur le plan politique, elle n’existe pas sur le plan économique, vous le savez parfaitement bien. Dans une entreprise privée, qui dirige ? Les actionnaires qui ont délégué au Conseil d’administration le pouvoir d’exécuter. Les salariés, eux, subissent la loi du Conseil d’administration. Pas leur mot à dire ! Dans une administration publique, quelle démocratie préside aux relations internes ? Celle qui réunit syndicats (élus) et responsables des divisions et ministères….
La vie professionnelle, c’est plus de trente pour cent de votre temps, c’est votre seule ressource d’avenir, ce temps et cette ressource n’ont aucun caractère démocratique !

Mais il n’y a pas que Bruxelles ! Le Fonds Monétaire International, la Banque Centrale Européenne, l’Organisation Mondiale du Commerce et autres organisations mondiales dont je vous épargne la liste…quelle est leur légitimité démocratique ? En vous prenant pour des imbéciles, des politiciens bien de chez nous, pourront tenter de vous convaincre que si… vraiment… etc  La vérité est plus simple : ces organisations n’ont aucune légitimité démocratique dès que les gouvernements ont accepté la nomination des hauts-fonctionnaires qui les dirigent. Liberté de choisir, interdiction d’interférer dans le fonctionnement, cela s’appelle comment ?

Parodie aussi sur d’autres plans, comme le plan moral.

Parodie de mariage quand on étend la notion de mariage à l’union homosexuelle. Le mariage, c’est évident ! est une union qui préside à la création (éventuelle) d’une famille par la procréation. Appeler « mariage » une union homosexuelle est un contre-sens, une comédie burlesque qui ne fait plus rire tant elle est désolante !

Idem pour cette parodie qu’est la famille homosexuelle…

Parodie de liberté.
Nous jouissons de la liberté, paraît-il. Oui, mais pas trop ! Ils semble que la liberté ce soit comme l’alcool, à consommer avec modération. Un peu partout en Europe des dispositions nous guettent qui serreront un peu le corset de d’interdictions dont nous sommes engoncés.
Je reviens, pour finir, sur une limitation imbécile et inique de la liberté (il y en a d’autres, je vous rassure !), celle qui érige en délit tout négationisme et révisionisme sur l’histoire du massacre des juifs durant la deuxième guerre mondiale.

Les politiques qui se mêlent de tout, ont décidé de devenir historiens et ont érigé en dogme l’histoire tragique du massacres des juifs par les nazis et leurs complices.

Personne n’a le droit de remettre en cause la version « officielle » de cette histoire.

Or, le rôle de l’historien est de réviser l’Histoire, ce genre d’interdiction porte atteinte à la liberté de savoir.

Cette interdiction est aussi imbécile, elle tend à créer chez certains le sentiment « qu’on nous cache quelque chose », que s’il est interdit de réviser ou nier, eh bien « c’est que la réalité est autre… »
Il n’y avait, avant, que l’Union Soviétique pour décréter de pareilles interdictions… pas vraiment un modèle de démocratie, cette Union…
Et c’est faire du massacre un dogme. Un dogme, que je sache c’est le domaine de la foi, de ce qui ne se raisonne pas avec la raison raisonnante…
Je reviendrai sur cette notion de dogme dans un prochain papier, cela me donne des idées…

C’est tellement idiot, une interdiction pareille, que des pays comme les Etats-Unis et la Grand-Bretagne ne la connaissent pas.

Je ne conclurai pas en vous recommandant, vu ce qui précède, de ne pas aller voter. Au contraire, allez voter ! impliquez-vous dans la politique, ne fut-ce qu’en interpellant votre député, en lui posant des questions, en protestant, en proposant.  Intéressez-vous à ce qui se passe, cela vous concerne, et comment ! Présentez-vous… pourquoi pas ? N’hésitez pas à vous faire remarquer comme emmerd…, ne serait-il pas temps qu’il cessent de nous prendre pour des veaux et qu’ils aient devant eux des hommes et des femmes qui pensent ?

Ce sera ça, mes amis, ou autre chose, car si vous les laissez faire, vous vous retrouverez peut-être un jour dans la rue, un truc à la main et le désespoir au cœur…
L’insurrection qui vient !

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article