Une défaite de la démocratie !

Publié le par Ali


The handsome couple of the year


C’est la victoire d’un concept : l’écologie. Et nous pourrions nous féliciter sans réserve de cette salutaire prise de conscience de l’urgence écologique si, en France du moins, des zones d’ombres font plâner la suspicion sur cette mouvance et son dirigeant, Cohn-Bendit.

C’est la défaite de la démocratie : comment parler de représentation démocratique quand, un peu partout en Europe, plus de la moitié des électeurs ne se déplace pas ?
L’institution qui influence le plus leur vie quotidienne, plus que leur Parlement national, ils ne la connaissent pas, ne veulent pas la connaître, ne s’y intéressent que par impulsion et les pouvoirs nationaux en place s’en accomodent.

Le citoyen est dirigé par l’ONU, l’U.E, l’OMC, la B.C.E d’abord et son parlementaire local fait illusion sur la souveraineté nationale.

Et tout cela conforte les majorités en place, celles qui contrôlent peu ou prou les pouvoirs, fraient avec les puissances industrielles et financières et décident de ce qui est bon ou mauvais pour leurs administrés dont ils violent la volonté populaire quand elle ne va pas dans leur sens, comme le prouve le diktat de Lisbonne.

L’écologie est un concept tout-à-fait respectable, mais qui n’est viable que dans la mesure où il implique une volonté de vivre les choses autrement, de ne plus se focaliser sur la croissance, de juguler l’économie au profit de l’écologie. S’imaginer que la seule volonté populaire d’appliquer ce programme fera plier les puissants serait de la pure naïveté.

Pour appliquer l’écologie telle qu’elle devrait l’être, c’est d’une Révolution qu’il faut. Révolution politique mais aussi culturelle.  Nous n’en sommes pas là et certainement pas avec M. Cohn-Bendit !

En définitive, c’est lui le vanqueur, en France, de cette élection. Il sera peut-être Président des Verts au Parlement de Strasbours, il est, déjà, en France, la personnalité politique la plus en vue après Sarkozy.

Il se présentera sans doute à la présidentielle de 2012, pourquoi pas ? et sera balayé d’une chiquenaude, comme le seront les autres candidats éparpillés dans des oppositions stériles.

M. Cohn-Bendit assure le pouvoir en place, s’assure un belle promotion, jeu perso, certes, mais bien joué !

Attendez-vous dans les mois qui viennent à une succession de Grenelle : des montagnes, de la mer, des plaines et côteaux, du vin rosé et des pâquerettes.

Histoire d’amuser la galerie. 
Et quant au reste, "the show goes on !" 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Bravo Ali, cet article me laisse sans voix (pas électorale). L'analyse est parfaite et le seul souhait que j'émettrais est que les veaux qui ont voté écolo repensent à la bourde qu'ils ont fait.
Répondre
P
Parents d'Europe, rentrez vos enfants DCB arrive ! il va instaurer un nouveau jeu où vos enfants auront la première place
Répondre