Le sionisme s'invite à Pâques

Publié le par Ali

 

yahia gouasmi

M.Yahia Gouasmi

 

 

Le sionisme s’invite à Pâques !

 

 

 

              Dans le dernier article « Benoît XI, Pie XII, l’honneur de la Chrétienté », je concluais, au sujet de la campagne médiatique contre le Pape en disant : « Pour notre part, nous sommes convaincus que la cause réelle de cette campagne anti-vaticane réside bien dans le conflit (tantôt larvé, tantôt ouvert) qui oppose le sionisme à l’Église catholique. »

 

              Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que ce conflit monte d’un cran.

Le lendemain, 02 avril, jour du Vendredi Saint pour les Catholiques, le Père Cantalamessa, Prédicateur de la Maison Pontificale, a mentionné lors du prêche en présence du Pape Benoît XVI, « une lettre d’un ami juif » qui en substance, comparait l’acharnement contre le Pape et l’Église, suite aux affaires de pédophilie, à l’antisémitisme. Évidemment, un tel rapprochement a suscité immédiatement l’indignation du lobby, récusant une telle comparaison. Le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi a également pris quelques distances avec les déclarations du Prédicateur, précisant « qu’il ne s’agissait pas de la position officielle du Saint Siège. »

 

              Que doit-on penser de cette nouvelle escalade dans les relations entre Rome et le lobby ?

 

Quelques précisions :

 

- Le Père Cantalamessa, 69 ans, membre de l’Ordre des Capucins (comme l’était l’Abbé Pierre) est un théologien reconnu et respecté, auteur de nombreux ouvrages. On peut donc penser qu’il sait ce qu’il dit et dans quel contexte il le dit.

 

- Les propos du Prédicateur ont été tenus en un jour de Vendredi Saint (donc, de crucifixion de Jésus, selon le Christianisme) et en présence du Pape, qui est demeuré imperturbable.

 

              Nous sommes loin de maîtriser toutes les subtilités et les nuances du langage utilisé par les Hauts Prélats de l’Église. Nous ne pouvons que constater que les propos du Prédicateur remettent la question des relations entre Rome et les sionistes au centre. Ne serait-ce pas une façon indirecte, pour le Pape, de dire : « J’ai compris d’où vient la campagne contre ma personne et l’Église. » ? Au cours de sa longue histoire, la Papauté a souvent su utiliser de telles subtilités pour envoyer ses messages !

 

              Déjà, toutes les officines du lobby sioniste se sont mises en mouvement, les unes condamnant les propos, les autres exigeant des « excuses » du Pape et certains médias n’hésitent pas à demander sa démission ! Comme nous l’avons déjà dit, il s’agit d’un « bras de fer » entre Rome et Tel-Aviv, sur fond de canonisation du Pape Pie XII, avec tous les enjeux historiques et politiques, que nous savons.

 

              Comme souvent, cette arrogance du lobby sioniste se retournera contre lui, si ce n’est déjà fait. Ainsi, le grand rabbin Riccardo Di Segni a mis en garde contre des rumeurs « sur le fait que les attaques contre l’Église proviendraient du lobby juif » (Le Monde, 03 avril). Pour notre part, nous pensons qu’il s’agit plutôt du lobby sioniste (que le

rabbin appelle « juif » cherchant à prendre en otage toute la communauté), lobby dont l’influence incontestable dans les médias, donne à penser, qu’il n’y est pas étranger !

 

 

              Cette affaire ne fait que commencer, il y va de l’indépendance de l’Eglise vis-à-vis du sionisme, du maintien de sa présence et de son influence parmi les Chrétiens d’Orient, notamment de Palestine, qui luttent aux côtés de leurs frères musulmans.

 

  

                                                                                                                                                                     Le Président,

                                                                                                                                                                     M. Yahia Gouasmi

 

 

 

Site Web: www.partiantisioniste.com

 

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