Obama ou l'immaculée négritude.

Publié le par Ali

Pas évident de s’appeler Barack Hussein Obama et de n’être ni noir, ni blanc. Cela mène à donner des gages aux uns et aux autres me direz-vous et vous aurez tort, cela conduit tout droit à privilégier le plus fort et délaisser le plus faible.
Voyez en Afrique ces dicateurs mégalomanes qui se complaisent dans le mépris de leur peuple et ses traditions. Ils s’imaginent qu’un petit diplôme, une considération, un protocole, un titre suffisent  à leur donner ces lettres de noblesse bien blanches dont ils rêvaient.
Obama, inconsciemment, joue, à l’américaine, le même rôle.
Tout au long de sa campagne, pas un mot de trop pour la communauté noire. Surtout ne pas se positionner comme candidat noir, effacer le peu de couleur qui lui reste.
Son programme, si on excepte la proposition d’accorder à tout citoyen une protection médicale – programme copié sur celui d’Hillary Clinton, et qui pour être mis en pratique prendra des années, si tant est qu’il soit voté -, est une véritable profession de foi néo-libérale avec gages fiscaux pour les plus riches, tempéré par de vagues espérances pour les autres.
Rien de la rupture qu’impliquait le programme de Madame Clinton.
Il veut que les Etats-Unis se désengagent en Irak ; exactement ce que les milieux d’affaires souhaitent. Pour ce faire, il demandera une aide accrue aux pays de l’Otan priés de mettre la main au portefeuille et d’y envoyer des troupes de conseillers civils et militaires. En somme, retirer de vrais militaires américains et les remplacer par de faux conseillers européens. Vous avez compris ?
Même scénario en Afghanistan, mais là, pas question de s’en aller trop vite, la région est sensible et vitale pour les intérêts pétroliers américain. D’où l’appel à la contribution accrue de l’Otan.
Et les Européens suivront ! La réorganisation de l’armée française se fait dans un contexte purement atlantiste, dans les années à venir elle ne sera plus
« nationale »,  mais composante de l’Otan. Ca coûtera moins cher au pays, dixit Sarkozy !
Ses propos berlinois sur le « meilleur allié » des Etats-Unis qu’est l’Europe, procèdent du désir des démocrates d’impliquer au maximum le continent dans le processus politique etats-unien.
Et ne parlons pas du conflit du Moyen-Orient. En allant faire ses salamaleks en Israël, Obama se positionnne comme le candidat le plus docile du lobby juif. McCain ne valant pas mieux, il est vrai. Ses déclarations irresponsables sur Jérusalem « capitale éternelle de l’Etat juif » dénotent une inaptitude à jouer un rôle dans ce conflit, si tant est qu’il en souhaite un. Pas étonnant de la part de ce candidat américain dont une des sites est rédige en hébreu !
La violence a encore de beaux jours devant elle. Vous voilà rassurés !
Obama ? Malgré le glamour, tout juste une savonnette produite par un marketing intense et qui, comme toutes les
savonnettes qui se respectent, se diluera dans le bain de la quotidienneté ordinaire.
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G
Oui et sur la chaine Fox, quand il parle de lui, ils n'oublient (les journalistes) jamais de citer son deuxième prénom ....<br /> <br /> La chaine à Bush n'aime peut être pas Barack Hussein ?
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T
Il faudrait faire une analyse plus pragmatique; qui finance Obama?<br /> <br /> Il a refuse l`argent des plus gros bailleurs (Halliburton, Exxon, GM...). Il est finance par les cotisations de beaucoup de "pauvres". Le phenomene Obama est un produit social, correspondant a l`etat de degradation economique des USA. Sans cela, beaucoup de blancs habituellement abstentionnistes ne voteraient pas un noir. Et par rapport a ce besoin de redressement social il est plus credible que Clinton qui fait plus establishment.
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